Nouha Homad

Nouha est traductrice, poète, artiste et enseignante. Elle traduit de l’arabe, de l’espagnol et du français vers l’anglais, et de l’anglais vers le français. Cliquez ici pour accéder à son profil dans le répertoire de l’ATTLC, et accédez à son site web ici pour découvrir quelques-unes de ses œuvres sélectionnées.

1. Que lisez-vous en ce moment ? Proposeriez-vous le livre à nos membres ?

Right now, I’ve fallen back on rereading: Mikhail Bakhtin Rabelais and his World (trans. by Hélène Iswolsky); Alisdair Gray Lanark: A Life in Four Books; Barack Obama Dreams of My Father; David Lodge After Bakhtin: Essays on Fiction and Criticism. All very recommended.
Terminé : BD de David Sala Le Joueur d’échecs (d’après Stefan Zweig) et Manifesto, de Julian Rosefeldt (ce tome document le projet avec textes collages). Les deux sont très recommandés.

2. Lisez-vous des traductions ? En particulier celles effectuées à partir de la langue que vous traduisez ? Pourquoi ?

Yes, I do. I read in translation the works of authors who write in languages I do not speak. But I also read translations of works in languages I’m fluent in. I love to see how other translators translate. I learn from them what to do, and what not to do.

3. À quoi travaillez-vous en ce moment ? Pouvez-vous en parler un peu ?

Sur plusieurs textes : Tout d’abord, j’essaie de finaliser la traduction de trois romans : deux romans des auteurs argentins, donc de l’espagnol vers l’anglais, et un roman d’une auteure syrienne, de l’arabe vers l’anglais. Deux maisons d’éditions aux États Unis y sont intéressées. Je travaille aussi sur une collection de mes nouvelles.

4. Parlez-nous du premier texte que vous vous souvenez d’avoir traduit et de la manière dont cette expérience a marqué votre carrière.

Ah! When I was about twelve, my sister gave me Emily Brontë’s Wuthering Heights for my birthday. My father then gave me a French translation of the same novel (cannot remember who the translator was). I was so taken with both the novel and the way it was translated that, some years later, I attempted a translation of my own. That experience certainly marked how I saw translation and people in general since!

5. Si vous pouviez voyager dans le passé jusqu’au début de votre carrière, quels conseils vous donneriez-vous ?

Je suis vraiment nulle à donner des conseils ! Mais sérieusement, c’est une question bien difficile. Je crois que chaque étape dans ma vie se caractérise par un ensemble unique de circonstances.

6. Quel est votre projet de rêve ? En d’autres termes, si vous pouviez choisir n’importe quel livre à traduire, sans tenir compte des droits de publication, ou si le texte avait déjà été traduit, quel serait-il ?

1- Geoffrey Chaucer Troilus and Criseyde
2- le roman court de Carson McCullers’s The Ballad of the Sad Café. It’s an under-appreciated little gem!
3- les BD de Didier Comès.

7. Le principal trait de mon caractère ?

Curiosité. Et une passion à apprendre et à découvrir. Je ne suis jamais satisfaite. La vie est courte.

8. La qualité que je préfère chez un traducteur ou une traductrice ?

Une grande sensibilité envers ce qu’on traduit, envers l’autre culture. Et la fidélité de transmettre autant que possible l’esprit des écrits.

9. Mon principal défaut comme traducteur ?

I have many. The principal one is I’m niggly. I spend an enormous chunk of time researching a tiny detail.

10. Ce que je déteste par-dessus tout ?

La médiocrité, l’arrogance, la stupidité.

11. État d’esprit actuel ?

Bon, en général. La chaleur humaine me manque énormément : de pouvoir rire, converser, partager mes idées, manger, prendre un coup avec des ami/es.

12. Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence ?

Les fautes qui sont reconnues avec humilité par la personne qui les commet.

13. Ma devise ?

Ruffle fewer feathers and keep more people happy.