ANNONCES DE NOS MEMBRES

Annonces de nos membres2019-06-03T21:10:41-04:00

Roberto Rueda Monreal, lauréat de la résidence de traduction littéraire ATTLC/MLQ à Québec, février 2023

La résidence de neige et de glace

Roberto Rueda Monreal

(Traducteur littéraire et auteur mexicain)

Texte traduit de l’espagnol par Hélène Rioux

À présent que je le vois, que j’y réfléchis, ma relation littéraire avec le Québec et avec Hélène Rioux a, d’entrée de jeu, frôlé l’irrationnel, l’inexplicable, avec les petites choses de la vie qui, en fin de compte, dans leur âme et leur essence, nous font grandir.

La première fois que j’ai entendu Hélène Rioux, il y a plus d’une décennie, elle donnait une conférence dans la ville de Mexico, la Gran Tenochtitlán et, sans savoir vraiment pourquoi, j’ai soudain éprouvé une révélation, comme un éclair aveuglant, et j’ai compris que je me trouvais devant une auteure dont, étonnamment, la proposition et le monde littéraires ressemblaient beaucoup aux miens.  Tisser un roman sur la vie d’un tueur en série dont les victimes étaient de jeunes ingénues amoureuses de l’amour, sur une autobiographie dont la traduction serait réalisée par une traductrice spécialisée dans les romans à l’eau de rose, était une invitation à frôler l’obscurité, la cruauté, la méchanceté, tout cela de la main d’un être fait de pure naïveté, de pure lumière, mais tourmenté jusqu’au désespoir.  La traductrice littéraire qui voulait s’approcher de l’abominable.  Pourquoi ?  Pour comprendre.

Un terrible oxymore pour affronter l’univers complexe de la traduction !

Par le passé, je m’étais familiarisé avec la littérature franco-canadienne et ma curiosité avait été piquée en constatant comment elle jouait avec la langue française, par sa façon particulière d’aborder les thèmes et les réalités, et j’avais envie de retourner expérimenter le frisson que provoquaient cette forme, cette âme, ce français particulier, cette fraîcheur exacerbée qui brûle parfois les entrailles, le bout des doigts, quelque chose de semblable à cette sensation que procurent la neige, le givre, la glace.

J’ai alors senti que Rioux représentait vraiment la littérature nord-américaine francophone et que la vie m’avait placé devant une occasion unique que je ne pouvais laisser passer.  J’ai entrepris une lutte, un périple, un aller-retour, frappant aux portes de maisons d’édition mexicaines.  Elles ne voulaient évidemment rien publier d’aussi étranger et bizarre qui, pour elles, ressemblait à quelque chose venu de France sans être français.  La proposition d’une traduction littéraire d’un livre comme celui-ci et, surtout, d’une écrivaine-traductrice québécoise, semblait franchement vouée à l’échec.

Cela s’est poursuivi pendant quelques années et j’admets que j’ai été tenté de renoncer.  Parce que j’avais beau reprendre des forces, perfectionner mon projet de traduction littéraire, les portes ne s’ouvraient tout simplement pas, aucune lumière ne s’allumait.  Et pourtant, comme ça, et tout en étant totalement ignorant du monde des appuis institutionnels, je suis tombé sur une proposition recherchant un profil qui correspondait au mien.

À partir de l’acceptation du projet, des coïncidences lumineuses ont commencé à transformer le paysage.  J’omets beaucoup de détails, mais je dirai seulement que Felipe Garrido, une autorité dans le domaine de la littérature au Mexique, éditeur en chef de la maison d’édition JUS, a reçu avec bienveillance l’auteur traducteur inconnu que j’étais, que nous avons pu discuter de ma proposition et de Traductora de sentimientos, ma traduction littéraire.

Garrido étant lui-même traducteur, il a su voir l’expertise, l’amour et la passion avec lesquels je relevais ce défi, un pari qui allait plus loin que le moment, que l’instant.  J’ai compris que ce premier livre pourrait être le fer de lance des autres titres et que JUS pourrait bien publier toute une collection (ce qui me rendait fou de joie, mais qui n’a pu se réaliser), une collection consacrée à Rioux.  J’ai su transmettre à Garrido cette étincelle originale.

À la suite de divers voyages, je suis parvenu à amener Rioux au Mexique.  À Mexico, par l’entremise de JUS, et à Guadalajara (Foire internationale du livre), à quelques occasions, grâce à Publicaciones UNAM (Javier Martínez), puis avec l’aide de la Délégation générale du Québec au Mexique.  C’est ainsi que j’ai naturellement eu le désir de me rendre au pays de mon auteure.  J’ai fait plusieurs tentatives jusqu’au moment où, en 2022, j’ai posé ma candidature pour une résidence de traduction littéraire destinée à des traducteurs qui se consacraient à une œuvre d’écrivains du Québec.

L’Association des traductrices et traducteurs littéraires du Canada et la Maison de la littérature de Québec sont à l’origine de ce concours et j’ai été accepté.  Après des épisodes de grand stress (tant à cause du climat qui m’attendait que parce que je suis très désemparé), j’ai eu le sentiment, à mon arrivée à la Maison de la littérature, d’accéder à quelque chose de vraiment important.  La possibilité de travailler deux semaines dans une solitude presque totale et, en même temps, en compagnie de mon écrivaine, fut une promenade surréaliste : depuis le grand appartement où j’habitais je pouvais voir sans cesse tomber la neige, à l’occasion s’annoncer des tempêtes et j’ai parfois pu déambuler dans les rues de ce Québec-réfrigérateur.

 

J’ai trouvé très curieux de découvrir que si j’allais me promener (avant 17 heures, parce qu’après tout devient noir), je devais sans cesse regarder à mes pieds car à un certain point le neige se transforme en glace et l’expérience agréable peut devenir quelque chose de redoutable, de dangereux.  C’est ainsi que les concepts de neige, de froid, de vent, de pluie, de température, de tempête, de grésil… ont acquis un nouveau sens, une nouvelle dimension qui, définitivement, ont perturbé plusieurs dimensions et processus de traduction du Bout du monde existe ailleurs (El Fin del Mundo existe en otro lado, le projet qui m’a conduit jusqu’à cette résidence).  Évoquer la neige au Mexique, ce n’est pas comme la sentir s’écraser dans votre visage à Québec.  Et pourtant, à la fin, toute l’expérience a été pure chaleur !

 

Je ne peux qu’exprimer ma reconnaissance à Dominique Decorme, Catherine Ego et Juliette Berton grâce à qui cette résidence a été rendue possible et, surtout, très agréable.

 

Et bien que, contrairement à Aureliano Buendía, je ne me suis pas retrouvé devant un peloton d’exécution, si García Márquez me le permet, je me rappellerai toujours ma résidence de traduction dans le Vieux Québec comme la première fois que la littérature d’Hélène Rioux a rendu mon visage plus rouge que jamais, m’a brûlé le bout des doigts, m’a fait me sentir trempé jusqu’aux os…. En parvenant à ce lieu historique directement de la Gran Tenochtitlán et de Montréal, j’ai réalisé quelque chose de plus significatif que la simple connaissance de la neige.

Alex Boos – Karin Montin LTAC/QWF Mentorship in French to English Literary Translation Program 2022

Août 2022

Karen Simon nous fait part de la parution de A Mom, une traduction du livre pour enfants Une Maman de Mathieu Lavoie.

Genni Gunn has two new books to announce. Her poetry collection Accidents (Signature Editions) was recently featured on All Lit Up: Poetry in Motion and the book trailer can be viewed here. Her novel Tracing Iriswas also translated into Italian by Margherita Piva, and published by Les Flaneurs Edizioni under the title Alla Ricerca di Iris. She looks forward to an Italian tour in the fall!

Émilie Laramée’s translation of Su J Sokol’s Cycling to Asylum, Les lignes invisibles, was published by VLB Imaginaire in June.

Sous la supervision de Louis Jolicoeur, le recueil de nouvelles Stations de Nick Mulgrew a été traduit par sept étudiantes du Département de langues, linguistique et traduction de l’Université Laval et publié chez les Éditions L’Instant même.

Book*hug recently published Remnants, Aleshia Jensen’s English translation of Céline Huyghebaert’s Governor General’s Literary Award-winning novel Le drap blanc.

Katia Grubisic’s translation A Knife in the Sky, originally published by Éditions du Remue-ménage in 2015 as Femmes au temps des carnassiers, was released by Inanna Publications in June. Watch Agnant introduce the translation and Grubisic read from the novel here.

On Thursday August 11, Elaine Kennedy will be launching Toronto, I Love You (Mawenzi House Publishers), her translation of Didier Leclair’s award-winning Toronto, je t’aime. The event will take place from 6pm to 8pm at Hart House at the University of Toronto in the Debates Room and will feature a conversation between the author, translator and special guest, writer Paul Savoie. RSVP here.

Printemps 2022

Nous sommes particulièrement heureux de féliciter (tardivement) Marie Frankland qui a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général 2021 dans la catégorie traduction (anglais-français) pour son livre Elizabeth Smart Poèmes 1938-1984. Des félicitations sont également de mise pour Mishka Lavigne qui a remporté le prix dans la catégorie théâtre pour sa pièce Copeaux.
 
La superbe traduction signée par Sonya Malaborza, L’accoucheuse de Scots Bay, lui permet de figurer parmi les finalistes aux Prix Éloizes de l’l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du N-B dans la catégorie Artiste de l’année. Nous croisons les doigts en sa faveur !
 
Les presses de l’Université de Montréal ont publié la traduction vers le français du livre de Sherri Simons, À l’écoute des lieux. Géographies de la traduction. La traduction de l’anglais a été réalisée par Lori Saint-Martin et Paul Gagné.
 
Jean-Marcel Morlat est toujours aussi occupé. Parmi ses dernières traductions figurent les titres suivants :
  • Petit essai en hommage au passé (A Small Esssay in Honour of the Past) de Tim Bowling, Le crachoir de Flaubert, le 18 novembre 2021. Le poème est tiré de Selected Poems, Nightwood Editions, 2013
  • Dieu de l’Acceptation et Oignons, poèmes de Lorna Crozier, publiés dans Le récit-page, le 27 novembre 2021. Les poèmes sont tirés de God of shadows, 2018, McClelland & Stewart et The Garden Going on Without Us, 1985, McClelland & Stewart. 
  • et aussi, un article (Nicolas Bouvier et le Japon) : « Sur les sentes japonaises en compagnie de Nicolas Bouvier », Les carnets d’Eucharis 2021 [Sur les routes du monde, VOL. III), octobre 2021, pp. 7-13.

Pour traduire The Philistine de Leila Marshy, qui vient de paraître en français chez Linda Leith Éditions, Sophie Voillot n’a pas hésité à recourir à l’adaptation… mais seulement après avoir reçu le feu vert de l’autrice. Voici un entretien entre elles deux à ce sujet.

Julien Besse nous fait part de la parution de Les Conséquences du capitalisme, de Noam Chomsky et Marv Waterstone, traduit de l’anglais, aux éditions Lux (Montréal), en septembre 2021.

La dernière traduction d’Émilie Laramée, Rêves de drones et autres entropies, a récemment été lancée par le Groupe Nota Bene. De plus, Les libraires nous offrent un extrait sur leur site (une nouvelle complète).

Ksenia Maryniak (Attestation SecState 1993, ATIA/CTTIC/FIT 2007, LTAC 2017) was recently awarded two of eight « Translation-in-Progress » grants by the Peterson Literary Fund in its inaugural year. One of the grants is for her English translation of the acclaimed Ukrainian novel by Serhiy Synhaivsky Doroha na Asmaru (Road to Asmara, 2nd edn, 2020), set mainly during the 1983–1985 famine in Ethiopia, then under the rule of a Soviet-backed Communist government.

Karine Mailhot-Sarrasin a le plaisir de vous annoncer que Les 400 coups viennent de publier sa traduction du livre jeunesse allemand « Meine Mutter, die Fee ». Les références à d’importantes oeuvres de la littérature allemandes ont représenté un défi très particulier dont elle est très fière d’avoir relevé! Plus de détails par ici.

 
 
 
 

Juillet 2021

Félicitations à Georgette Leblanc et à Lazer Lederhendler, membre de longue date de l’ATTLC, pour avoir remporté les Prix littéraires du Gouverneur général pour la traduction de 2021. Leblanc remporte le prix pour Océan, tandis que If You Hear Me de Lederhendler lui vaut sa troisième attribution du prix.

La production prolifique de Jean-Marcel Morlat se poursuit avec Le camarade de son père, L’Ampoule, que vous pouvez retrouver dans Hors-série no 9, 15 juin 2021, pp. 82-89, Bordeaux, Les éditions de l’Abat-jour. Traduction française de la nouvelle de l’écrivain australien Henry Lawson « His Father’s Mate ».

Members Katia Grubisic, Peter McCambridge, and Susan Ouriou will join fellow translator Rhoda Mullins and author Eric Dupont to participate in the final 2021 Giller Prize Master Panel, entitled « The Art of Translation. » The discussion will take place on Monday, August 9, at 7 p.m. EDT. Click here for more information.

Anne Malena and Sherry Simon each have essays included in The Routledge Handbook of Translation and the City, which was just published in late June 2021. From the book description: « Divided into four sections, the chapters are authored by leading scholars in translation studies, sociolinguistics, and literary and cultural criticism.They cover contexts from Brussels to Singapore and Melbourne to Cairo and topics from translation as resistance to translanguaging and urban design. »

In this interview with David Garyan, Beatriz Hausner discusses her career as a poet and a translator. « In some cases, » posits Hausner in the interview, « a translator’s work can have a profound effect on the trajectory of an entire literature. »

Printemps 2021

Six, oui, SIX, de nos membres sont en lice pour les Prix littéraires du Gouverneur général de 2020 ! Félicitations à Sophie Voillot, Daniel Grenier, Lazer Lederhendler, Sonya Malaborza, Arianne Des Rochers et Pablo Strauss. Découvrez tous les finalistes ici.

Sylvie Nicolas souhaite présenter deux traductions récentes qui ont en commun la délicate conjugaison du verbe aimer à tous les temps:

D’abord écrit sous la forme d’un poème, finaliste en 2018 du CBC Poetry Prize, ce très beau texte de Sanita Fejzić raconte avec tendresse et justesse la difficulté des familles homoparentales à être acceptées pour ce qu’elles sont : des familles aimantes. Deux mères, un fils, et un monde rempli d’amour. La version originale anglaise et la traduction en français ont toutes deux été publiées aux Éditions Bouton d’or Acadie.

Dans ce récit qui explore la différence, on découvre Zee qui, toute petite, démontre une empathie hors du commun et une étrange faculté extrasensorielle. Alors qu’elle grandit au sein d’un noyau familial non traditionnel, composé de quatre adultes très soudés, l’empathie et le don extrasensoriel grandissent avec elle. Un voyage au cœur d’un monde intérieur qui percute le monde extérieur. Quatre adultes aimants, une jeune à la frontière de l’adolescence et un monde peuplé d’embuches et d’amour. La version originale anglaise et la traduction en français ont toutes deux été publiées aux Éditions Mouton noir Acadie.

Leilei Chen will be hosting a panel literary translation at the upcoming Writers’ Guild of Alberta Annual Conference featuring Susan Ouriou and Peter Midgley. Learn more about the panel here.

Beatriz Hausner hosted the third edition of the successful Here is Elsewhere conversation series on April 26th. Beatriz welcomed Dr. Karl Jirgens and Mārta Ziemelis who both offered their expert insight on the translation of Latvian literature. Catch the recording of the discussion here.

Jean-Marcel Morlat a le plaisir de vous annoncer ses publications du mois de mars dans des revues françaises :

  • Cinq poèmes de Patrick Lane (Octobre, Montagne blanche, La prison de Calgary, Le peu qu’il reste, Beauté (2000)), Europe, no 1103, « Jean Genet-Cédric Demangeot », mars 2020, pp. 273-275.
  • Patrick Lane : quatre poèmes (Cariboo Winter, The Children of Bogotá, Mountain, Conversation with a Huang-Chou Poet), Les Cahiers de poésie (Collection dirigée par Joseph Ouaknine & Laurent Fels), Éditions Joseph Ouaknine, no 65 (mars 2021), pp. 77-86. 
  • Cinq poèmes de Michael Crummey (La loi de l’océan, La dernière chanson de Stan, Ainsi allait la vie, Les Brûlis, Années cinquante), Recours au poème, no 207, mars-avril 2021. Traduction française des textes de Michael Crummey, « The Law of the Ocean », « Stan’s Last Song », «The way Things Were », « The Burnt Woods », « Fifties », tirés du recueil Hard Light (Brick Books, 1998).

Les éditions Héliotrope ont publié en février Marécages de l’utopie, une traduction d’un roman de Catherine Fatima par Jeannot Clair. La parution a été célébrée le 2 mars dernier par une discussion à trois voix entre l’autrice, étudiante en traduction récemment installée à Montréal, la traductrice Daphné B., et le traducteur Jeannot Clair. La discussion est toujours disponible pour visionnage en ligne.

Sophie Voillot a eu la surprise de sa vie quand Donald Winkler lui a offert de traduire ses Anecdotes. I’m still pinching myself! Mis en ligne en français chaque dimanche depuis le début mars, les épisodes illustrés sont repris en version anglaise les jeudis, avec quelques semaines de décalage évidemment. Pour plus de renseignements sur ce projet : sovoillot.net/anecdotes/a-propos/

Par ailleurs, les éditions Alto viennent de publier en livre audio La fin de l’alphabet de C.S. Richardson, traduit par Sophie Voillot et lu par Michel Rivard, avec une trame sonore signée Noiserv. On peut lire les réflexions de M. Rivard ici, écouter un extrait du livre audio ici, ou se le procurer ici.

Julien Besse aimerait vous faire part de la parution de deux de ses plus récentes traductions :

  • Jon Savage, Le reste n’était qu’obscurité. L’histoire orale de Joy Division, paru aux éditions Allia fin 2020;
  • Theodore Roszak, La naissance d’une contre-culture, qui sera publié par les éditions La Lenteur ce printemps.

Février 2021

Robert Paquin voudrait annoncer une publication récente. Quattro Books vient de publier Le calendrier des vieux / An Old Man’s Calendar, un calendrier artistique, bilingue et illustré pour les 12 mois de l’année 2021. Les poèmes sont de Robert Paquin, la traduction anglaise est de Ray Ellenwood, tous deux membres honoraires de l’ATTLC, et les illustrations sont de Peter Rochon, un artiste de Montréal. On peut commander un exemplaire du calendrier au coût de 10 $ + frais de poste en écrivant à info@quattroboks.ca ou en écrivant directement à Robert Paquin à jarp@videotron.ca. Pour ceux et celles qui habitent dans la région de la ville de Québec, le calendrier est aussi en vente à la Librairie Chouinard, 1100, bd Guillaume-Couture, Lévis (Québec) G6W 5M6. Ne manquez pas le lancement virtuel qui sera annoncé bientôt ici même!

 

Beatriz Hausner interviewed author Pilar Quintana about her novel, The Bitch, and the subversive act of writing about the dark side of nature. The interview can be accessed here.

Phyllis Aronoff and Howard Scott are launching their latest translation, Edem Awumey’s Mina Among the Shadows, tomorrow (February 24) on Zoom. Click here for more details.

Dagger Editions just released The Fifth, Monica Meneghetti’s translation of MP Boisvert’s debut novel, Au 5e (La Mèche). The online launch is Feb. 27th. More information here.

A few gems from Genni Gunn: an interview on All Lit Up, 2 poems in translation from Italian of Ada Donati’s work in subTerrain Issue #87, and her travel essay « Birth Stones » nominated for Best American Travel Writing 2021.

Catherine Ego a donné une entrevue sur Ces bombes qui fleurissent la nuit (Abu Bakr al Rabeeah / Winnie Yeung), sa traduction de Homes publiée cette année aux éditions du Boréal. Elle était en direct au micro de Jean-Paul Moreau sur les ondes de Radio Unique FM (Ottawa).

La traduction de Madeleine Stratford de Petits marronnages du poète Kaie Kellough est parue aux éditions du Boréal. Lisez une critique élogieuse du recueil de poésie ici.

Dans le cadre du cycle de conférence « Un traducteur rencontre son auteur », la traductrice et professeure de traduction Judith Woodsworth rencontre l’autrice Abla Farhoud le 24 février à 18h. Pour en savoir plus.

La traduction de Jean-Marcel Morlat de L’ancien Noël, un texte de Michael Crummey, est en ligne sur Le Crachoir de Flaubert.

Plusieurs de nos membres, dont Katia Grubisic, Lori Saint Martin, Paul Gagné, Elena Basile, Arianne Des Rochers, Simon Brown et plus encore, ont participé à des cabarets de traduction dans le cadre des Rencontres multilingues en poésie de La poésie partout. La série peut être visionnée dans son intégralité ici.

Janvier 2021

The German translation of Arianna Dagnino’s The Afrikaner will be published by PalmArtPress (Berlin) in spring 2021. Italian and Arabic translations will follow in summer 2021. Read a short passage from the Afrikaner translated by Heddi Feilhauer:

“Die vereinzelten Straßenlampen verbreiten ein unstetes Licht, inihren kleinen, hellen Inseln enthüllt die Stadt ihre Blöße. Ausgestorben liegt das Stadtzentrum da, wie nachts fast immer.”

Leilei Chen’s term as LTAC’S VP West is off to a wonderful start! Collaborating with the Community Service Learning Office (CSL) of the University of Alberta in the fall semester of 2020, Leilei promoted the art of literary translation to the first-year students enrolled in the ENGL 102 A20/22/27 classes. Students were required to complete a minimum 20 hours of term work that included reading published essays and examples of literary translation, participating in the St. Jerome’s Day event, interviewing literary translators, and writing blog posts. Through collaborating with the university partner and educating entry-level students at the threshold of postsecondary education alongside serving our members, this initiative aims to expand the scale of promoting literary translation and to potentially grow our membership community in Western Canada.

Jean-Marcel Morlat, qui a connu une année 2020 très productive, a plusieurs nouvelles publications à annoncer :

  • Grâce, Le crachoir de Flaubert, jeudi 13 août 2020. Traduction française de la nouvelle de Michael Crummey, « Grace », tirée du recueil Hard Light (Brick Books, 1998).
  • Le polissage du halo, Sourdine, no 233 (automne, 4 septembre 2020), p. 35, Traduction française de la nouvelle de Suzanne Kamata «Polishing the Halo », parue dans The Beautiful One Has Come, 2011, Deadwood, Oregon, Wyatt-MacKenzie Publishing, pp. 167-177. Publication d’un extrait et de la nouvelle entière sur le site WEB d’Audition Québec.
  • Le moment venu, Traversées no 96 (Été 2020), pp. 100-101. Traduction française du texte de Michael Crummey, « When The Time Came », tiré du recueil Hard Light, Brick Books.
  • Synonymes du verbe convoiterLe crachoir de Flaubert, jeudi 5 novembre 2020. Traduction française de la nouvelle de Sharon Bala « Synonyms of the verb “covet” », parue dans The Future, Issue 6, February 2010.
  • Le tournoi de Sumô et Festivals japonais : le hatsumôde et le Namahage, textes d’Alan Booth tirés de Looking for the Lost: Journeys through a Vanishing JapanTraversées, 19 novembre 2020.
  • Ce dont nous avions besoin et Sa croixRécit-page, 1er décembre 2020. Traduction française des textes de Michael Crummey « What We Needed » et « Her Mark », tirés du recueil Hard Light (Brick Books, 1998).

Octobre 2020

Félicitations à Catherine Ego et Benoît Laflamme, finalistes* du Prix de traduction 2020 de la Fondation Cole, remis par la Quebec Writers Federation ! Benoît est en nomination pour Éclipse électrique (Éditions du Boréal), sa traduction de The Knockoff Eclipse (Anvil Press) de Melissa Bull. Catherine est nominée à deux reprises. Sa première nomination est pour NoirEs sous surveillance. Esclavage, répression et violence d’État au Canada (Mémoire d’encrier), sa traduction de Policing Black Lives: State Violence in Canada from Slavery to the Present (Fernwood Publishing) de Robyn Maynard. Sa deuxième nomination est pour Zolitude (Éditions du Boréal), sa traduction de Zolitude (Biblioasis) de Paige Cooper.

*Mise à jour : Le Prix de la Traduction de la Fondation Cole a été remporté par Benoît Laflamme. Félicitations!

Madeleine Stratford‘s new translation, Swallowed (Véhicule Press) is launching on November 12 at 7 pm live on Facebook and Youtube. Tune in to watch Madeleine, Dmitri Nasrallah, and Steven W. Beattie discuss this new translation of Réjean Ducharme’s debut novel L’Avalée des avalés (Gallimard).

The fruit of Julia Jones’ labour at the 2019 Maison de la littérature translation residency, Wintering, was published in the October issue of Joyland. Click here to read an excerpt of Julia’s translation of Maude Deschênes-Pradet’s Hivernages.

La plus récente traduction de Nicolas Calvé, «Orwell, à sa guise. La vie et l’œuvre d’un esprit libre», de George Woodcock, est parue chez Lux éditeur. Extrait de la 4e de couverture: «Alors que George Orwell est remis au goût du jour tant à gauche qu’à droite, et que prolifèrent les fake news, la novlangue et de nouvelles formes de contrôle technoscientifique, cette biographie littéraire – la seule à avoir été écrite de première main – arrive à point nommé. Par l’élégance de son écriture et l’accès privilégié qu’il offre à son sujet, Woodcock brosse ici un portrait inédit de celui qui fut bien plus que l’auteur de la dystopie 1984.» Plus de détails ici.

Poésie Postale consacre sa 6e édition à la traduction littéraire et la traduction de Chantal Ringuet d’un poème de Rachel (Rokhl) Korn vient de paraître dans le cadre de ce projet. Plus de détails ici.

Jean-Pierre Pelletier vous invite à assister au lancement du prochain numéro de Possibles. L’événement aura lieu le 29 octobre, de 18h à 19h sur Zoom. Si vous souhaitez y assister, veuillez écrire à Jean-Pierre pour obtenir le mot de passe.

Genni Gunn‘s new collection of short stories, Permanent Tourists (Signature Editions) is launching on October 28 at 6pm CDT live on Facebook. Click here to RSVP for the event.

Félicitations à Lori Saint-Martin et Paul Gagné pour avoir remporté le Prix de traduction Jacob Isaac Segal 2020 pour Le Yiddish à l’usage des pirates (Boréal), leur traduction du roman de Gary Barwin Yiddish for Pirates (Random House). Lori et Paul partagent le prix avec Goldie Morgentaler, qui a reçu le prix pour sa traduction de Confessions of a Yiddish Writer (McGill-Queens UP) de Chava Rosenfarb. Le gala de remise des prix aura lieu le 12 novembre à 19h30 via Zoom. Cliquez ici pour vous inscrire.

Pablo Strauss launched Fauna (Coach House Books), his translation of Christiane Vadnais’s first work of fiction, which won the Horizons Imaginaires speculative fiction award, the City of Quebec book award, and was named one of 2018’s best books by Radio-Canada. Click here to view their discussion.

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