La dix-septième résidence du Centre international de traduction littéraire de Banff (CITLB) a réuni en juin dernier, pendant trois semaines, quinze traducteurs littéraires d’expérience, trois émergents et trois étudiants dans le cadre idyllique du Banff Centre. Ils provenaient pour la plupart du Canada, du Mexique et des États-Unis — les trois pays fondateurs du CITLB —, mais aussi de l’Allemagne, de l’Argentine, de la Finlande, d’Israël, des Pays-Bas, de la Slovaquie et de l’Ukraine. Outre les combinaisons de langues les plus courantes, il y avait des traducteurs travaillant en néerlandais, portugais, slovaque, chinois, turc et même mep’haa (une langue autochtone du Mexique). Quatre membres de notre association étaient présentes cette année : Rhonda Mullins et Madeleine Stratford (à titre de traductrices-conseils) ainsi que Beatriz Hausner et Catherine Ego (participantes).

Madeleine garde un excellent souvenir de son séjour : « Le groupe de cette année comptait des gens appartenant à au moins trois générations, très complémentaires, qui n’hésitaient pas à collaborer. Il y avait une prédominance des locuteurs et locutrices de langue espagnole, une première à ma connaissance au sein du programme. Ceux et celles qui ne parlaient pas la langue de Cervantès pouvaient compter sur les services d’interprétation bénévole d’autres participants, qui leur chuchotaient allègrement le contenu des interventions. L’atmosphère entre les participantes et participants était extraordinaire : notre groupe WhatsApp est encore très actif deux mois après la fin du programme ! »

Sonya Malaborza et Rachel Martinez représentent l’ATTLC au conseil consultatif du CITLB.